Horreurs...et Création
Réflexions après quelques visites d'expositions de peinture et arts plastiques en général
Corps écartelés, torturés, chairs à vifs, mises en scènes de cadavres enchevêtrés, animaux taxidermisés détournés, violences faites aux corps et aux âmes..
Où est l’âme du Génie là-dedans ?
La morbidité est une complaisance très-tendance de nos jours.
Plus c’est trash…mieux c’est !
C’est la traduction, soi-disant, de la violence ambiante pour certains.
Faux !
Notre époque n’est pas plus violente que les périodes précédentes, même peut-être moins…et surtout pour ceux qui l’instrumentalise au nom de l’Art
Ainsi, au cœur de la guerre, de l’horreur de la shoah, Picasso avec Guernica n’a jamais eu besoin de cet étalage de chairs sanguinolentes…et pourtant les horreurs de la guerre n’en étaient que plus manifestes.
Pour d’autres, l’artiste se doit de déranger, de provoquer …
Où est le génie ? Où est la création dans ce courant là ?
Que retiendront nos enfants, les enfants de nos enfants dans les siècles à venir de cette débauche de fluides divers, d’éclats d’os et cruautés insanes ?
Signes de décadences d’une société gavée, repue et irresponsable…un peu comme ces Romains qui s’enivraient de jeux et de sang dans les arènes des cirques lors de la chute de leur empire.
En réalité, ne s’agit-il pas essentiellement des effets de mode propres à une certaine « élite » snobinarde, mégalo-urbaine portant au pinacle de leur vacuité des artistes avides de reconnaissance et dépourvus de talents créatifs et de génie.
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